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La CEEAC recrute un expert consultant en armes légères et de petit calibre, Libreville, Gabon

La CEEAC recrute un expert consultant en armes légères et de petit calibre, Libreville, Gabon

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Categories : Avis de recrutement

Domaines : Communication - Journalisme - Relations InternationalesDroit - Fiscalité - Gouvernance - PolitiqueSociologie - Psychologie - Théologie - Sciences Sociales... Afficher plus

Regions : Gabon

La CEEAC recrute un expert consultant en armes légères et de petit calibre, Libreville, Gabon

 

Référence : CEEAC/REC/DIHPSS/2018/01/ECALPC

Date limite de dépôt de candidature : Jeudi 14/02/2019 à 15 heures 30 minutes, heure du GABON

Lieu d’affectation : Secrétariat général de la CEEAC, Libreville, Gabon

Type de contrat : CDD de six (6) mois

Positionnement hiérarchique :

  • Relations hiérarchiques : Sous l’autorité du Secrétaire général adjoint   chargé du Département de l’Intégration Humaine, Paix Sécurité et Stabilité (DIHPSS)
  • Relations fonctionnelles : Travaille directement sous la supervision technique de l’Expert en ALPC et RSS et en collaboration étroite avec le personnel du DIHPSS

Contexte :

Pendant les trois dernières décennies, les pays de l’Afrique centrale ont connu plusieurs guerres meurtrières sur leurs territoires. Certaines d’entre elles ont impliqué en même temps les armées de plusieurs Etats de la sous-région et de nombreux autres groupes armés sur le territoire d’un seul Etat amenant les Experts à parler de la « première guerre mondiale de l’Afrique ». Ces différents conflits armés dans la sous-région ont un dénominateur commun : la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC).

Prenant en compte les menaces et les conséquences que représente la prolifération des armes légères et de petit calibre, les Etats de la sous-région ont engagé en 2007 l’initiative de Sao-Tomé ayant abouti à l’adoption d’une Convention contraignante sur le contrôle des armes légères et de petit calibre. C’est la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant permettre leur fabrication, réparation et assemblage, appelée aussi Convention de Kinshasa(CK).

En effet, après sept longues années d’âpres négociations partant de son adoption le 30 avril 2010, la Convention de Kinshasa est enfin entrée en vigueur le 8 mars 2017. A ce jour, elle est ratifiée par sept (7) Etats membres[1] de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui constituent aujourd’hui les Etats parties à cette convention. Quatre autres Etats signataires[2] de cette Convention ne l’ont pas encore ratifiée. En vue de sa pleine réalisation et implémentation au niveau sous-régional, tous les Etats membres de la CEEAC sont encouragés à la ratifier. Cette convention sera mise en œuvre concomitamment avec le Traité sur le Commerce des Armes (TCA) entrée en vigueur depuis le 24 décembre 2014.

La Convention de Kinshasa crée plusieurs obligations à l’égard des Etats parties, du Secrétariat Général de la CEEAC et du Secrétaire Général des Nations Unies. Parmi ces obligations : la mise en place des Commissions nationales de contrôle des armes (ComNats), la création d’une base de données nationale sur les ALPC, la création d’une base de données sous-régionale sur les ALPC, le marquage, le traçage, l’enregistrement des ALPC, le courtage, la sécurisation des stocks d’ALPC et de munitions…

A l’heure actuelle, plusieurs Etats ne disposent pas encore de commissions nationales de contrôle des armes. Sur le plan juridique, les législations portant régime général des armes et munitions sont pour la plupart désuètes ou non conformes aux récents instruments internationaux relatifs au contrôle des armes conventionnelles, notamment la Convention de Kinshasa et le Traité sur le Commerce des armes. Dans ce cadre, il est indispensable de créer des commissions nationales de contrôle des armes dans les Etats membres qui n’en disposent pas encore, de travailler au renforcement de leurs capacités techniques, y compris celles de commissions nationales déjà existantes.

Ainsi, ce renforcement de capacités concernera entre autres la gestion sécurisée des stocks d’armes, le marquage, l’enregistrement et le traçage des armes légères et de petit calibre, le courtage et le transfert des armes, la constitution d’une base des données sur les ALPC au niveau national et sous-régional, l’actualisation et l’harmonisation des législations nationales. D’autres domaines de formation seront déterminés selon les besoins ressentis sur terrain.

Pour conduire son assistance technique multiforme dans le cadre de la Convention de Kinshasa et des autres instruments juridiques sur le contrôle des armes auprès des Etats membres, le Secrétariat Général de la CEEAC met en place une unité de contrôle des armes en son sein et prépare la mise en œuvre de la Convention de Kinshasa dans le cadre d’un Plan d’actions quinquennal (2018-2022).

 

Charges et Responsabilités :

Sous l’autorité du Secrétaire Général Adjoint/Département de l’Intégration humaine, Paix, Sécurité et stabilité et la supervision technique de l’Expert en armes légères & RSS, le Consultant en armes légères vient en appui de l’assistance technique de la CEEAC auprès des Etats membres.

Basé à Libreville (Gabon) au Secrétariat Général de la CEEAC, le Consultant en ALPC travaille, suivant  son mandat, en collaboration étroite avec le personnel du Département de l’Intégration humaine, Paix, Sécurité et Stabilité, et en cas de besoin, des autres départements du Secrétariat Général de la CEEAC.

 

Pour ce faire,  il sera amené à effectuer de fréquents visites/voyages dans les Etats membres de la CEEAC. Il devra ainsi apporter :

Appui à la planification des activités de l’unité de contrôle des armes :

  • Participer à préparation technique du Plan d’actions quinquennal de mise en œuvre de la Convention de Kinshasa (2018-2022) et à la formulation des stratégies de sa mise en œuvre ;
  • Prendre part aux activités préparatoires des cycles de formation des Commissions nationales de contrôle des armes (ComNats) ;
  • Participer à la préparation des documents de projets ;
  • Participer à l’élaboration des plans de travail (annuel, semestriel, trimestriel) et les budgets de toutes les activités de l’Unité ;
  • Participer à la préparation des canevas de travail de l’unité.

Appui à la mise en œuvre des activités de contrôle des armes sur terrain :

  • Participer à l’animation des activités de formation/information destinées aux ComNats ;
  • Participer aux groupes thématiques et rencontres sur le contrôle des armes ;
  • Rendre compte régulièrement au département de l’état d’avancement d’activités de formation/sensibilisation dans les Etats membres ;
  • Participer activement aux efforts de mobilisation de ressources en étroite collaboration avec le Senior management de la CEEAC ;
  • Exécuter toutes autres tâches requises et conformes à ses compétences.

Résultats attendus :

  • Les Etats parties à la Convention de Kinshasa sont sensibilisées et préparées dans la mise en place des Commissions nationales de contrôle des armes légères ;
  • Le plan d’actions quinquennal de mise en œuvre de la Convention de Kinshasa est finalisé ;
  • Le projet de guide des meilleures pratiques sur l’harmonisation des législations nationales au regard de la Convention de Kinshasa est disponible ;
  • Les législations sur les armes conventionnelles, principalement sur les armes légères, de différents pays membres sont rassemblées et analysées au regard de la Convention de Kinshasa et des autres instruments juridiques pertinents.

 

Compétences :

  • Leadership: aptitude à travailler dans une équipe pluridisciplinaire de haut niveau ;
  • Planification et organisation: faire preuve d’une capacité à planifier et à organiser son travail ;
  • Communication : être capable d’écrire de façon claire et concise et de bien s’exprimer oralement ;
  • Aptitude technologique : bonne maîtrise de l’outil informatique Word, Excel ;
  • Travail en groupe: aptitude à interagir, à établir et à maintenir de façon effective aussi bien avec les collègues, le supérieur hiérarchique qu’avec des personnes ayant des cultures différentes, de bonnes relations de travail, dans le respect de la diversité.

 

Atouts et Expérience requises :

Nationalité :

Etre ressortissant d’un Etat membre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)

Formation :

Etre titulaire d’un diplôme universitaire (Master 2 ou équivalent) en Sciences sociales (Droit, Criminologie,  Relations internationales,…) ;

Expériences :

  • Plus de 7 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de contrôle des armes légères et de petit calibre, la sécurité/défense et de la justice ;
  • Expérience dans l’accompagnement technique des Institutions/organisations impliqués dans le Secteur de contrôle des armes dans la sous-région de l’Afrique centrale et/ou au niveau international ou avoir publié des analyses dans le domaine de contrôle des armes ;
  • Connaissance approfondie de la problématique de contrôle des armes, y compris les instruments juridiques pertinents, aux niveaux mondial, régional et sous-régional ;
  • Maîtrise de l’environnement institutionnel du système de défense et de sécurité des Etats de l’Afrique centrale (Police, Forces armées, Services de renseignement, Cours et tribunaux, etc.) ;
  • Capacités à travailler en milieu institutionnel international avec des responsables de Ministères de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice, du Parlement et des partenaires au développement de très haut niveau.

Langues requises :

  • Une excellente maîtrise de la langue française est exigée. La connaissance de l’anglais sera considérée comme un atout ;
  • Les candidats retenus seront contactés  pour un entretien et devront fournir les copies légalisées des documents produits ;
  • Le dossier complet, portant la référence : CEEAC/REC/DIHPSS/2018/01/ECALPC et le titre du poste « EXPERT CONSULTANT EN ARMES LEGERES ET DE PETIT CALIBRE», doit être adressé par voie électronique uniquement, au plus tard le jeudi 14/02/2019 à 15 heures 30, heure de Libreville à : ceeac.recrutements@gmail.com BP:2112 Libreville – GABON – Tél. :(241) 01 44 47 31 – Fax :(241) 01 44 47 32 ;
  • [1] Angola, Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Sao-Tomé et Principe, Tchad ;
  • [2] République Démocratique du Congo, Guinée Equatoriale, Burundi.