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MALI RH Consulting recrute un(e) expert(e) charge(e) des questions environnementales et sociales pour le projet d’appui à la transition agro écologique en zone cotonnière (Agreco)

MALI RH Consulting recrute un(e) expert(e) charge(e) des questions environnementales et sociales pour le projet d’appui à la transition agro écologique en zone cotonnière (Agreco)

Publié : 

Categories : Avis de recrutement

Domaines : Agriculture - Elevage - Peche - Environnement

Regions : Mali

MALI RH Consulting recrute un(e) expert(e) charge(e) des questions environnementales et sociales pour le projet d’appui à la transition agro écologique en zone cotonnière (Agreco)

 

Contexte général :

Le Gouvernement de la République du Mali a obtenu de l’Agence Française de Développement (AFD) une subvention d’un montant de dix-huit millions cinq cent mille Euros (18 500 000 Euros) soit Douze milliards cent trente-cinq millions deux cent quatre mille six cent vingt-deux (12 135 204 622 FCFA) pour le financement du projet d’Appui à la Transition Agro écologique en zone cotonnière (AgrEco).

Le projet constitue la suite de deux phases du projet d’amélioration des systèmes de production en zone cotonnière (PASE) qui ont permis de mettre en place un réseau structuré d’organisations de producteurs de coton.

La deuxième phase du projet, qui a pris fin en décembre 2018, a permis de i) renforcer le réseau coopératif et l’adapter aux exigences de l’OHADA ; initier une approche de conseil à l’exploitation familiale auprès d’au moins 6000 exploitations familiales cotonnières ; ii) mettre à la disposition des producteurs de coton des technologies relatives à l’écimage du coton, au traitement sur seuil, l’utilisation rationnelle de la chaux et du Phosphate Naturel de Tilemsi (PNT), la production fourragère de mucuna et iii) Améliorer la gestion et la transparence au sein des organisations de producteurs de coton.

Le projet AgrECo, qui a fait l’objet de la signature de la convention de financement CML 1430 01 R en date du 10 septembre 2019 entre l’AFD et la République du Mali, envisage de renforcer et valoriser les acquis du PASE II d’une part, et d’initier et diffuser des pratiques plus écologiques sur la période 2020-2023 dans la zone cotonnière du Mali d’autre part.

Le projet est structuré autour de 3 composantes :

  • Accompagnement des producteurs vers une production durable ;
  • Amélioration des pratiques agronomiques vers la transition agro écologique ;
  • Pilotage, coordination et appui à la planification.

 

Présentation du projet :

Le présent projet vise comme objectifs :

2.1. Objectif général : Il a pour finalité l’appui à la transition /intensification agro écologique des systèmes de production en zone cotonnière et l’amélioration des revenus des producteurs. D’une durée de 4 ans, le projet poursuivra les objectifs spécifiques suivants :

2.2. Objectifs spécifiques :

  • Accompagner les producteurs et productrices ainsi que leurs organisations vers une intensification écologique des productions agricoles ;
  • Améliorer les performances des réseaux des sociétés coopératives des producteurs de coton (SCPC) et des centres de gestion ruraux (CGR) ;
  • Co-concevoir des techniques agricoles et des stratégies de production plus durables ; 4. Promouvoir l’équité et l’égalité genre ;
  • Promouvoir des pratiques d’adaptation de l’agriculture aux effets du changement climatique ;
  • Appuyer le développement de la culture du coton biologique.

Composante 1 : Accompagnement des producteurs vers une production durable : Cette composante vise à renforcer les capacités des producteurs dans les zones cotonnières du Mali en ciblant à la fois les exploitants agricoles dans leur diversité (hommes, femmes, jeunes) et leurs Organisations (C-SCPC et CGR).

Les activités seront structurées autour de 5 axes :

Le renforcement des capacités :comprenant l’alphabétisation fonctionnelle (consolidation des acquis et formation d’une masse critique plus importante), la production de connaissance afin d’éclairer la prise de décision (études sur l’approvisionnement en intrants céréales, la stratégie de mise en œuvre des fonctions critiques par l’IPC, la prise en compte du genre dans les approches du réseau de coopératives, la mise en place et la gestion de bases de données) et l’amélioration du fonctionnement et de la gouvernance de la C-SCPC (formations, sensibilisation, équipement).

L’amélioration de la productivité et de la durabilité des systèmes de production :incluant la diffusion des innovations issues de la recherche (parcelles de démonstration, mobilisation des TICs, organisation de visites d’échange) et le Conseil à l’Exploitation Familiale ou CEF (il sera étendu à davantage d’exploitations et fera l’objet d’une coordination étroite entre les acteurs étatiques et non étatiques intervenant dans la zone cotonnière).

La promotion des techniques agro-écologiques :

  • Sélection de thématiques porteuses (agroforesterie, production de compost, aviculture à base de races locales, bio-pesticides, techniques de Lutte Antiérosive et Maintien du Potentiel Productif (LAE/MPP…)) ;
  • Formation des techniciens de la CMDT et de la C-SCPC ;
  • Formation des producteurs, mise en synergie des réseaux paysans en agro-écologie ;
  • Cet axe pourra par ailleurs alimenter la composante 2 recherche & développement en fonction des opportunités et de la pertinence d’approfondir certaines techniques agro-écologiques identifiées.

La diversification et l’amélioration durable des revenus des femmes : promotion d’activités au travers des groupements féminins qui évolueront progressivement vers une forme coopérative pour une meilleure insertion dans les instances et organes de décision et de gestion. Appui aux activités de maraîchage (aménagement de petits périmètres irrigués), d’élevage de petits ruminants (objectif de diversification des sources de revenus monétaires et de production de fumure organique) et de transformation de produits locaux (néré et karité).

L’appui aux CGR et à leurs activités : amélioration de la gouvernance, de la qualité des services apportés aux adhérents et accompagnement vers une plus grande autonomie financière.

Les actions prévues sont : amélioration et extension du service de base apporté aux SCPC (élaboration des états financiers, production et analyse des indicateurs de gestion, analyse des besoins en intrants et des demandes de crédit,…), réformes organisationnelles et amélioration de la qualité du service aux adhérents (informatisation, adaptation au système OHADA, diversification des sources de revenu avec l’ouverture vers d’autres filières), construction d’un plan d’accompagnement et de développement pluriannuel et accompagnement de la mise en œuvre de la stratégie définie mobilisant CER France.

Composante 2 : Amélioration des pratiques agronomiques vers la transition agroécologique : Cette composante a pour objectif de co-concevoir des techniques agricoles et des stratégies durables pour l’accompagnement de l’intensification agro-écologique des systèmes de production en zone cotonnière.

Elle sera mise en œuvre en mobilisant conjointement les acteurs de la recherche malienne et française et les producteurs. Cette composante aura pour socle les acquis du PASE 2 qui seront vulgarisés à grande échelle (écimage qui permet à la fois une réduction du nombre de traitements et une hausse des rendements, utilisation du Phosphate Naturel de Tilemsi (PNT) produit localement également à l’origine d’une hausse du niveau de production par hectare, développement de cultures fourragères de type mucuna afin d’améliorer l’état physiologique et les performances des bœufs de labour, aménagement des parcelles en courbes de niveau pour une utilisation plus efficiente de l’eau, etc.) et introduira des innovations. Elle abordera des thématiques agronomiques et appuiera la mise en place d’outils d’aide à la décision et de développement économique.

Les activités seront structurées autour de 6 axes :

Appropriation des acquis du PASE 2 et des nouvelles pratiques d’intensification agroécologique. L’objectif principal sera d’assurer l’appropriation et la diffusion à grande échelle des innovations issues des processus de recherche passés et en cours auprès des agriculteurs en lien étroit avec les acteurs de la composante 1. Les activités suivantes seront réalisées : actions conjointes de programmation, mise en œuvre et évaluation des dispositifs de diffusion des innovations, mise en place d’un réseau de paysans innovateurs, définition des conditions optimales d’utilisation et évaluation des impacts économiques, sociaux et environnementaux de leur mise en œuvre, organisation d’ateliers de formation sur les innovations agronomiques et l’appropriation des typologies, accompagnement des groupements féminins, conception d’une approche d’utilisation des outils numériques.

Développement de systèmes de production plus écologiques. L’objectif principal de cet axe sera de développer des techniques innovantes plus écologiques et adaptées aux enjeux économiques et sociaux des zones cotonnières. Cela sera rendu possible par : l’amélioration des itinéraires techniques de production de coton biologique en vue d’une meilleure intégration dans les systèmes de culture et dans la filière coton, l’établissement de méthodes de cartographie des sols pour la formulation de recommandations d’application d’engrais, la définition de nouvelles stratégies de protection du cotonnier plus économes en pesticides, la co-conception de systèmes de cultures et d’élevage diversifiés adaptés aux changements climatiques, économiquement efficaces et soutenables sur le plan environnemental, des expérimentations en vue d’augmenter la densité de plants à l’hectare, l’étude de la capacité d’adaptation des variétés ainsi que de leur mode de gestion en fonction des scénarios climatiques.

Gestion durable des espaces et des ressources naturelles. L’objectif de cet axe sera d’initier des pratiques de gestion collective et individuelle des ressources et des services écosystémiques à différentes échelles. Il vise spécifiquement à :

  • Produire des connaissances sur l’état et les changements d’usage des ressources, des charges animales et anthropiques aux échelles des exploitations et des territoires ;
  • Déterminer les vulnérabilités climatiques ;
  • Mesurer la variation et variabilité des paramètres climatiques ;
  • Coconcevoir des schémas d’exploitation et de gestion durable des ressources et services écosystémiques ;
  • Explorer des possibilités d’adaptation de ces schémas en fonction des scénarios climatiques ;
  • Evaluation de la durabilité et accompagnement des politiques publiques.

L’objectif principal sera de produire des connaissances, des outils et des méthodes afin de faciliter/éclairer la prise de décision politique et de renforcer la capacité des différents acteurs en matière d’évaluation d’impact environnemental et social. Plus spécifiquement il s’agira : d’explorer les possibilités d’insertion des produits issus des innovations développées dans les chaînes de valeur (coton biologique, fourrage, viande, lait, produits maraîchers,…), de créer un référentiel pour l’établissement du bilan carbone des systèmes de culture et d’élevage, de concevoir un système d’indicateurs pour l’évaluation de la durabilité des systèmes de culture, de mettre en production le prototype de Système d’Information sur la Filière Coton au Mali (SIFCoM), d’explorer les futurs possibles pour les zones cotonnières dans un contexte de changement climatique et enfin de mesurer la durabilité économique, environnementale et sociale de la motorisation agricole dans la zone cotonnière.

Coordination, animation scientifique et suivi-évaluation. L’objectif de cette sous-composante sera d’assurer l’animation scientifique, la coordination des activités de recherche, la gestion administrative et financière et les restitutions financières et techniques en lien avec la composante 3. C’est à ce niveau que sera réalisé le travail spécifique de communication et de valorisation scientifique des activités R&D. il est notamment prévu que soit tenu, en fin de projet, un colloque international sur la transition écologique des zones cotonnières en Afrique.

Pérennisation des acquis et perspectives d’après projet. L’objectif de cet axe sera de renforcer les capacités du système national de recherche dans le domaine de l’adaptation des pratiques agricoles aux changements climatiques. Il s’agira de créer un cadre commun aux différentes équipes de recherche sur la modélisation (les capacités dans ce domaine étant actuellement relativement lacunaires au Mali). Un laboratoire commun de modélisation, lieu de convergence et de partage en matière de modélisation sur des thématiques variées (systèmes de cultures, systèmes d’élevage, économie des exploitations agricoles, dynamique territoriales et scénarios climatiques), sera créé. Ce laboratoire participera de la pérennisation des acquis du projet une fois celui-ci achevé.

Composante 3 : Pilotage, coordination et appui à la planification

Cette composante aura pour objectif de suivre la coordination, la planification et l’exécution financière du projet (équipe de coordination composée, notamment, d’un coordinateur national, d’un chargé de suivi-évaluation et d’un chargé des questions environnementales et sociales). La cellule mise en place sera en charge de la mobilisation, sous forme de prestations, d’une expertise pour le renforcement des capacités en matière de genre, d’une expertise sur les thématiques liées à l’agro-écologie ainsi que d’une expertise sur le Conseil à l’Exploitation Familiale (CEF). L’équipe de coordination assurera également le secrétariat du comité de pilotage, l’élaboration des budgets, la communication et pilotera les prestations relatives aux audits et évaluations.

Le renforcement de l’activité de suivi-évaluation en comparaison avec le projet PASE 2 permettra un suivi rapproché de l’évolution des indicateurs du Cadre Logique (dont les indicateurs relatifs à la culture biologique) et du plan d’Action genre.

2.3. Résultats attendus :

Il est attendu de la mise en œuvre du projet AgrECo une poursuite de la dynamique positive créée par les 2 premiers Projets d’Appui aux Systèmes d’Exploitation en zone cotonnière (PASE) avec un passage à l’échelle (diffusion du Conseil à l’Exploitation Familiale et des innovations issues de la recherche). La durabilité des systèmes d’exploitation sera renforcée au travers de l’accroissement de la capacité de résilience des exploitations appréciée à la fois dans sa dimension économique (optimisation de l’ensemble du système d’exploitation), sociale (renforcement du lien social notamment au travers du plan d’action genre qui sera mis en place), climatique (renforcement de la capacité d’adaptation) et écologique (intensification agro écologique et développement de la culture biologique).

Le projet accompagnera la transition territoriale et écologique de la zone cotonnière et, dans une moindre mesure, la transition politique et citoyenne (par la promotion de modèles de gouvernance plus inclusifs, transparents et participatifs)

2.4. Intervenants et mode opératoire :

Le Maître d’Ouvrage du projet sera la République du Mali représentée par le Ministère de l’Agriculture. L’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) assurera la maîtrise d’ouvrage déléguée des activités des composantes 1 et 3. Elle confiera la maîtrise d’œuvre des activités de la composante 1 à la Confédération des Sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC), aux CGR et à la CMDT. Elle assurera également un rôle plus transversal, en hébergeant l’équipe de coordination.

Le Comité National de la Recherche Agricole (CNRA) assurera la maîtrise d’ouvrage déléguée de la composante 2 recherche & développement. L’Institut d’Economie Rurale (IER) et le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), sur la base du partenariat qui existe déjà entre les deux structures, assureront la maîtrise d’œuvre des activités de cette composante. Les activités seront planifiées et mises en œuvre en concertation avec les producteurs.

Un comité de pilotage donnera les orientations en lien avec les objectifs du projet et les orientations politiques pour la filière. Regroupant les principaux acteurs de la filière coton et les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet, il sera présidé par le Ministère de l’Agriculture. Ce comité tiendra des réunions annuelles, donnera des orientations et assurera le reporting et le suivi des indicateurs (du Cadre Logique et du Plan d’Action Genre).

 

Description des taches de l’expert(e) questions environnementales et sociales :

Placé(e) sous la responsabilité directe du (de la) Coordinateur(rice), le(la) chargé(e) des questions environnementales et sociales aura la responsabilité globale de planifier, coordonner, mettre en œuvre et suivre les activités et les engagements dans le domaine environnemental et social.

Plus spécifiquement, il/elle sera en charge de :

  • La mise en œuvre des objectifs et activités environnementaux et sociaux du projet afin de promouvoir un développement durable ;
  • La gestion des réclamations environnementales et sociales ;
  • La mise en œuvre opérationnelle du Plan d’Actions Genre détaillé à l’Annexe 9 de la convention de financement CML 1430 01 R ;
  • La proposition de stratégies d’interventions sur les questions environnementales et sociales en tenant compte des moyens disponibles ;
  • La définition d’un plan d’action pour la promotion de la culture du coton biologique et son suivi ;
  • L’appui au (à la) coordinateur(trice) pour le recrutement d’une expertise ponctuelle dans les domaines de l’agroécologie et du genre ;
  • En lien avec le chargé de Suivi & Evaluation et l’expertise ponctuelle recrutée sur la question du genre, la collecte, la consolidation, le suivi et l’analyse critique des indicateurs du Plan d’Action Genre et des indicateurs de la transition agroécologique du Cadre Logique du projet (Annexe 9 de la convention de financement) ;
  • La réalisation d’analyses en matière de gestion environnementale, d’inclusion sociale et de prise en compte du genre dans le cadre du projet ;
    La définition et la mise en œuvre d’activités de sensibilisation, formation et renforcement de capacités sur la gestion environnementale, d’inclusion sociale et de prise en compte du genre dans le cadre du projet ;
  • La définition éventuelle d’initiatives additionnelles et/ou, sur la base des leçons apprises des initiatives mises en œuvre dans le cadre du projet et après validation de l’AFD, la proposition de réorientation de certaines actions du Plan d’Action Genre et/ou du Cadre Logique ;
  • L’élaboration de documents stratégiques intégrant les aspects environnementaux, de genre et d’inclusion sociale ;
  • En lien avec le(la) coordinateur(rice) (et sous sa responsabilité), l’apport d’expertise et la participation à la coordination de l’ensemble des initiatives du projet relatives à l’agroécologie et à la mise en réseau des acteurs concernés ;
  • La participation à la rédaction des rapports techniques de mise en œuvre et autres activités de rapportage des activités du projet ;
  • Le (la) titulaire du poste sera appuyé(e) par les expertises ponctuelles mobilisées.

 

Rapportage :

La restitution périodique des résultats du projet sera assurée par la cellule de suivi & coordination (composée du (de la) Coordinateur(trice) national(e), de l’expert(e) des questions environnementales et sociales et du (de la) chargé(e) du suivi/évaluation ainsi que du comptable) à travers la production de rapports d’exécution trimestriels faisant état des réalisations physiques et des réalisations financières. Un rapport synthétique sera fourni annuellement. De plus, les réunions, les ateliers, les visites de terrain, etc., feront l’objet de comptes rendus systématiques.

 

Qualifications requises :

Le(la) chargé(e) des questions environnementales et sociales du projet devra avoir le profil d’un diplôme de niveau minimum BAC + 5 en sociologie, socio-anthropologie, géographie, eaux et forêts, environnement ou équivalent et posséder une solide expérience en gestion de projet, justifier d’une expérience et d’une expertise sur le genre et l’égalité femmes-hommes, et, idéalement, d’une connaissance théorique et pratique dans le secteur du coton. Il (Elle) sera hébergé(e) par l’APCAM et devra posséder les qualifications ci-après :

  • Disposer d’une expérience professionnelle générale d’au moins cinq (5) ans dans le domaine des projets de développement ;
  • Avoir au moins trois (3) ans d’expériences dans un/des projet(s) similaire(s) axées sur les le domaine des questions environnementales et sociales et une connaissance théorique et pratique avérée dans le domaine de la prise en compte du genre ;
  • Si possible une connaissance préalable de la zone d’intervention du projet et/ou de la filière coton ;
  • Une expérience dans le domaine de la formation des adultes.

 

Procédure de recrutement :

Le recrutement du ou de la candidate sera fait sur la base d’appels à candidatures à travers la presse nationale (publique et privée). Les dossiers de candidature seront réceptionnés par MRHC Mali pour le dépouillement et la sélection. Les dossiers des trois candidats meilleurs classés seront transmis à l’APCAM avec le classement obtenu par chaque candidat. L’APCAM soumettra les dossiers à l’avis de l’AFD.

L’APCAM engagera les discussions contractuelles avec le candidat arrivé en tête et le PV des négociations sera soumis à l’avis de l’AFD.

A défaut d’accord avec le candidat arrivé en tête, des négociations se poursuivront avec le second et le cas échéant, le troisième. L’avis de l’AFD sera requis dans tous les cas.

 

Conditions d’emploi :

L’expert(e) chargé(e) des questions environnementales et sociales sera recruté(e) sur une base contractuelle pour un période d’une année renouvelable.

 

Dossiers de candidature :

  • Une lettre de motivation ;
  • Une note de synthèse de deux (2) pages maximums précisant les responsabilités et le rôle que le (la) candidat(e) devrait jouer dans la mise en œuvre du projet ;
  • Le curriculum vitae détaillé du (de la) candidat(e) ;
  • Les photocopies des diplômes et attestations certifiés conformes ;
  • Attestations ou certificats de travail certifié justifiant l’expérience professionnelle du (de la) postulant(e) ;
  • Vous pouvez envoyer votre candidature sur recrut.mrhc@gmail.com ou postulez ci-dessous Postuler ici en précisant dans l’objet de votre e-mail l’intitulé du poste au plus tard le 02/03/2020 à 16h00.

NB : Seules les candidatures retenues seront contactées.de votre offre ici.