Contexte :
Première Urgence Internationale est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’association mène environ 250 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 3 millions de personnes dans 19 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et en France.
PUI est présente sur l’ensemble des crises qui touchent le Sahel, et ce depuis de nombreuses années : crise du lac Tchad avec des missions au nord-est du Nigeria et au nord-Cameroun, conséquences de la guerre au Darfour avec une mission à l’est du Tchad (depuis laquelle des évaluations ont été menées autour du Lac Tchad en 2016) et plus récemment crise migratoire avec une mission en Libye depuis 2017.
PUI a depuis 2013 une mission au Mali dans les régions de Gao et Kidal où l’organisation met en œuvre une approche intégrée permettant la prise en charge sanitaire et nutritionnelle des populations affectées par la crise, complété par plusieurs projets transverses de réhabilitation de structures d’adduction en eau et d’accès à l’électricité. Conscient des enjeux régionaux autour de ces crises, et plus particulièrement inquiets sur l’évolution du contexte transfrontalier entre le Mali et le Niger, PUI a décidé en 2017 de lancer une mission exploratoire au Niger.
En effet, face aux enjeux sahéliens, le Niger est au cœur de plusieurs crises humanitaires qui affectent depuis ces dernières années ce pays déjà fortement impacté par des problématiques structurelles. Affaibli par la crise régionale du Bassin du Lac Tchad et par les nombreux déplacements de populations réfugiés ou migrantes qui se croisent sur son territoire, le Niger subit directement les effets de la crise malienne et du confit en cours sur le territoire frontalier des régions du Tillabéry et de Tahoua.
Engagé dans la lutte contre ces groupes armés, le gouvernement nigérien a décrété l’état d’urgence en mars 2017 dans 5 départements de la région de Tillabéry dont celui d’Ouallam. L’application des mesures liées à l’état d’urgence dont entre autres, la fermeture des marchés hebdomadaires et le dysfonctionnement des écoles et centres de santé, a fortement contribué à dégrader la situation humanitaire dans cette zone.
Suite à cette insécurité grandissante, la dégradation continue du contexte dans la zone frontalière du Niger avec le Mali et le Burkina Faso se manifeste notamment par l’augmentation des mouvements de population. Environ 8 000 déplacés internes été ont enregistrés depuis le début de l’année dans la région du Tillabéry. Ces déplacements sont dus à l’augmentation des attaques des groupes armés dans cette zone et aux mesures sécuritaires mises en œuvre par l’Etat. Dans le cas où les opérations militaires viendraient à s’accentuer dans les prochains mois, il est malheureusement envisageable que les populations soient amenées à se déplacer pour éviter les zones de conflit, entrainant de nouveaux besoins urgents pour ces populations.
Pour apporter sa base Bamako PUI cherche un Logisticien capital qui au besoin viendra en appui aux sous-bases de Bankass, Gao, Ansongo, Kidal…